Guillaume Tabard: «Quand l’ombre d’un doute plane sur l’action du président»

Une politique étrangère au minimum mal comprise ; une «initiative politique d’ampleur» - les Rencontres de Saint-Denis - au format rétréci ; et maintenant, le chômage qui, même légèrement, repart à la hausse. Comme le disait un Jacques Chirac champion de l’autodérision, «les emmerdes, ça vole en escadrille». Ces sujets n’ont rien à voir entre eux. Mais, précisément, c’est la concomitance de plusieurs revers différents qui créent cette impression de ratés dans la machine macronienne.

Face à la crise provoquée par l’attaque terroriste du Hamas, le chef de l’État défend un équilibre nécessaire entre le soutien à un État attaqué, Israël, et la mise en garde contre une riposte aveugle. Mais, à tout le moins, la communication présidentielle fut défaillante, d’expressions mal calibrées - «coalition internationale» un jour, «cessez-le feu» un autre - en interviews ayant obligé à des mises au point. Ce sont les milieux diplomatiques (à l’intérieur même du Quai d’Orsay) et non des opposants qui s’interrogent…

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