10 Palestiniens tués et des dizaines de blessés : avec le feu vert de Donald Trump, Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie occupée

Après la bande de Gaza, la Cisjordanie ? Israël n’aura pas attendu. Au lendemain de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, qu’elle a sans doute pris pour un feu vert, l’armée israélienne a lancé, ce 21 janvier, une opération d’envergure, baptisée « Mur d’acier », dans la ville et le camp de réfugiés de Jénine (nord).

Sous couvert d’« éradiquer le terrorisme », selon les termes du premier ministre Benyamin Netanyahou, dix habitants ont été tués et 35 autres blessés dans des bombardements et attaques des forces spéciales. En lieu et place d’opération « antiterroriste », le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés dénonce des « attaques brutales menées par des milices de colons armés ».

Assauts sur des villages par des colons armés et masqués

Le ministère palestinien des Affaires étrangères évoque également des assauts sur les villages d’Al-Funduq et Jinsafut, à l’est de Qalqilya, à la frontière avec Israël, où cinquante colons armés et masqués, sous protection de l’armée israélienne, ont mis le feu à des habitations, des commerces et vandalisé des véhicules, blessant 21 personnes. « Les autorités d’occupation, parfaitement au courant des origines et des bases des attaquants, n’ont pris

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