Bérénice Béjo, l’audace des grandes

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«Ma petite sœur n’a pas ressenti le besoin d’être actrice, pourtant elle adorait les films. Elle était plus clown que moi. En grandissant, ça s’est inversé, mais elle a toujours un sacré sens de l’humour», confie Bérénice Béjo. MARCEL HARTMANN

PORTRAIT - L’actrice franco-argentine revient au théâtre après huit ans d’absence dans Les gens de Bilbao naissent où ils veulent. Une pièce adaptée du roman de Maria Larrea, dont l’histoire résonne avec la sienne.

La porte de la loge s’ouvre sur Bérénice Béjo, en pantalon de pluie, un casque à la main. Elle se rend au Théâtre Marigny à bicyclette et il pleut, ce matin de septembre. «Je suis à vous», lance-t-elle en se changeant rapidement. Alice, l’habilleuse, passe une tête en brandissant le costume de Maria, la narratrice des Gens de Bilbao naissent où ils veulent, adapté du premier roman autobiographique de Maria Larrea (Éditions Grasset 2022, Le Livre de Poche 2024) que va jouer Bérénice Béjo, à partir du 11 octobre, au Studio Marigny.

Entre l’interview et une répétition, l’actrice a appelé un CPE (conseiller principal d’éducation) pour parler de son fils. La famille, pour elle, est une priorité. «On croit qu’on peut les laisser seuls, mais non, Annette Bening m’avait dit qu’il fallait absolument être à la maison quand on a des adolescents», confie la comédienne qui était sa partenaire dans The Search, tourné par son mari, Michel Hazanavicius (2014). L’exercice du seul-en-scène est nouveau pour…

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