Jean-Pierre Robin: «L’euro et la mondialisation ont rendu les Français indifférents aux comptes publics de leur pays»

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour avoir des finances aussi pourries dans la République de France ? Alors que Bercy redoute que les déficits publics atteignent 6 % du PIB cette année (174 milliards d’euros, l’équivalent du PIB de la Hongrie), Michel Barnier, premier ministre, juge « la situation budgétaire très grave ». Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, l’a prévenu : « Le budget (2025) sera sans doute le plus délicat de la Ve  République. » Les Français ont-ils perçu eux aussi le message ? Sont-ils prêts à se serrer la ceinture d’une façon ou d’une autre comme il est partout d’usage quand les comptes publics affichent de tels déséquilibres ?

Le pays « vit au-dessus de ses moyens », selon la formule consacrée, ce qui n’empêche nullement de crier misère. Les chefs de parti, aux deux extrêmes, mais aussi à l’extrême centre en la personne de Gabriel Attal encore premier ministre…

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