Censure, destitution, manifestation… le NFP peine à s’accorder sur la réplique à Emmanuel Macron

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Fabien Roussel, Lucie Castets, Mathilde Panot et Manuel Bompard Abdul Saboor / REUTERS

RÉCIT - Après la décision du président d’écarter la nomination d’un gouvernement du NFP, les Insoumis ont annoncé leur volonté d’engager une procédure de destitution contre le président. Une hypothèse que ne soutiennent pas les autres partis de gauche.

Ils ne s’attendaient à rien, mais sont quand même déçus. Après le refus d’Emmanuel Macron de confier les clés de Matignon à Lucie Castets, la candidate désignée par le Nouveau Front populaire (NFP), les différentes composantes de l’alliance des gauches fulminent. Depuis lundi soir, l’ensemble des chefs à plume du NFP redoublent de superlatifs pour dénoncer le « déni de démocratie » du président de la République. Toutefois, les quatre principaux partis de la coalition ne parviennent pas à accorder leurs violons sur la réponse à apporter au chef de l’État.

Vingt minutes après l’annonce du veto d’Emmanuel Macron, c’est Jean-Luc Mélenchon qui – comme souvent – a été le premier à contester la décision. « Le président de la République vient de créer une situation d’une exceptionnelle gravité », a dénoncé le tribun sur son compte X avant d’assurer qu’une « motion de destitution sera(it) déposée » contre le chef de l’État, ainsi qu’une motion de censure contre…

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