«Ces drapeaux tricolores qui n’ont aucune valeur auprès d’Allah»: comment la police et la justice traquent les islamistes radicaux

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L’imam Mahjoub Mahjoubi avec son avocat Samir Hamroun, mardi, à Bagnols-sur-Cèze. Alain ROBERT/SIPA/Alain ROBERT/SIPA

Dans tous les départements, comme ici, dans le Gard, pour le cas de l’imam de Bagnols-sur-Cèze, une cellule mise en place par la préfecture évalue chaque semaine les profils à risque.

À Nîmes (Gard)

«Toutes les gouvernances vont chuter, hamdulillah (“grâce à Dieu”, NDLR). On n’aura plus tous ces drapeaux tricolores qui nous gangrènent, qui nous font mal à la tête ; qui n’ont aucune valeur auprès d’Allah. La seule valeur qu’ils ont, c’est une valeur satanique. (…) Ceux qui les ont imposés, c’est simplement pour qu’on se déteste, qu’on ne s’aime pas, qu’on mette la haine dans nos cœurs.»

Pour ces quelques mots prononcés le vendredi 9 février dernier lors d’un prêche, et diffusés en direct via le réseau social Facebook, Mahjoub Mahjoubi, l’imam de la mosquée At-Tawba, un des deux lieux de culte musulmans de Bagnols-sur-Cèze (Gard), risque d’être expulsé de France. C’est en tout cas la volonté du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui, neuf jours après les faits, demande le retrait du titre de séjour et le renvoi dans son pays d’origine de cet homme de nationalité tunisienne. Un éloignement qui risque toutefois de se heurter à quelques complications administratives

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