Annie Genevard est députée LR du Doubs et vice-présidente de l’Assemblée nationale.
LE FIGARO. – Comment abordez-vous la rentrée parlementaire alors que le calendrier législatif n’est toujours pas fixé ?
ANNIE GENEVARD. – Je l’aborde avec un sentiment de gravité. Nous traversons un moment étrange, source de très grande inquiétude pour les Français, dans une configuration parlementaire bloquée puisque, aujourd’hui, personne n’a atteint la majorité, même relative. Il est donc difficile d’avoir une vision claire de la rentrée. Cette élection législative a montré que les Français attendent des solutions à des problèmes qui n’obtiennent aucune réponse depuis dix ans.
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Il y a l’injustice inacceptable de l’insuffisante reconnaissance du travail, creusant le clivage entre ceux qui ne s’en sortent pas et ceux dont ils ont le sentiment qu’ils profitent de la solidarité nationale. Il y a la défaillance profonde de nos services publics - la santé, l’éducation. Puis l’effacement…