Hauteclocque, Favier, Péchenard : les anciens patrons du Raid, du GIGN et de la police racontent leurs opérations les plus spectaculaires

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Hauteclocque, Favier, Péchenard : les anciens patrons du Raid, du GIGN et de la police racontent leurs opérations les plus spectaculaires

De gauche à droite : Denis Favier, Frédéric Péchenard et Amaury de Hauteclocque Eric Garault pour le Figaro Magazine / Eric Garault

ENTRETIEN - Invités à débattre sur le sens de leur engagement lors de la XXe édition des Entretiens de Royaumont, les 1er et 2 décembre, ces trois fonctionnaires d'élite témoignent de leurs expériences respectives à la tête du GIGN, du Raid et de la direction de la police nationale.

Le général Denis Favier, Amaury de Hauteclocque et Frédéric Péchenard forment un trio entré dans la légende des forces de l'ordre françaises.

Vous avez tous les trois dirigé des unités d'intervention extrêmement exposées. Jusqu'où allait la conscience de votre engagement ? Pensiez-vous au risque ultime, celui d'être tué ?

Amaury de Hauteclocque – Le métier que nous faisions était évidemment à risque, mais nous avions toutes les procédures, toutes les capacités d'entraînement et tous les matériels pour limiter celui-ci au maximum. Au Raid, on répétait sans cesse cet adage : l'essentiel est que tout le monde rentre chez soi le soir. Je reste persuadé que le gardien de la paix qui arrête une voiture la nuit pour un contrôle d'identité prend factuellement plus de risque que le Raid pendant une intervention.

Frédéric Péchenard – Je n'ai jamais réellement pensé que je risquais ma vie, alors qu'à la BRI nous intervenions contre des gens dangereux, braqueurs ou terroristes. Je ne me demandais…

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