Deux secousses, coup sur coup, en 24 heures. Mercredi, quand le campus historique de Sciences Po Paris, rue Saint-Guillaume, ouvre ses portes pour les cours, les étudiants, aussi discrètement que possible, tâchent de se frayer un chemin entre les journalistes. Le directeur de l’institution vient de démissionner. Dans un message interne envoyé avant 9 heures, Mathias Vicherat a annoncé quitter son poste pour « préserver l’institution », après avoir appris son renvoi, ainsi que celui de son ex-compagne, devant le tribunal correctionnel pour une affaire de violences conjugales.
La veille, l’école faisait face à une autre polémique. L’amphithéâtre principal de l’établissement avait été occupé toute la matinée par une soixantaine d’étudiants pro-Palestine et d’extrême gauche «très mobilisés, radicaux, adeptes de l’appel à la violence», rapporte un professeur. Un événement non autorisé par l’école mais tout de même organisé par les militants, qui en surveillaient les entrées et en restreignaient…