À Fort-de-France
Thierry Charland est le médecin attitré de la Transat Jacques Vabre. Il ne se sépare jamais de ses smartphones qui peuvent sonner à tout moment de la journée lorsqu'un skipper en mer décide de faire appel à ses services. Parfois pour des petits bobos, comme une toux qui s’aggrave, mais aussi pour des alertes plus sérieuses, comme ce fut le cas lundi dernier. Au bout du fil, le coéquipier d'un marin blessé à l'arrière de la tête après un violent choc sur un winch alors qu'il était en pleine séance de matossage, manœuvre qui consiste à rééquilibrer le matos sur le bateau pour le rendre plus performant. «Il avait une plaie de la taille de deux euros. Il a fallu soigner à distance en se débrouillant avec les photos qu'on m'envoyait mais il n'y avait heureusement pas de commotion cérébrale détectée», explique-t-il après avoir soumis le skipper à un protocole commotion. Le même que ceux employés sur les pelouses de rugby après un gros choc entre deux joueurs.
L'examen sur ce concurrent…