Deux femmes et un homme portent à leur tour plainte contre P. Diddy pour agressions sexuelles

Nouvelles accusations d’agressions sexuelles contre P. Diddy. Deux femmes, selon des documents judiciaires déposés mardi à la cour suprême de l’État de New York, déclarent avoir été droguées et forcées à avoir des relations sexuelles avec le rappeur. Un homme, qui aurait travaillé comme strip-teaseur pour le rappeur entre 2007 et 2012, a également déposé plainte pour agression sexuelle.

Selon une première plainte, la première plaignante indique avoir reçu en 1997 2 000 dollars pour travailler comme serveuse lors d’une fête organisée par le rappeur dans les Hamptons, banlieue cossue de New York. Selon la plaignante, à son arrivée à la soirée, P. Diddy aurait offert à tout le monde des boissons et de la marijuana. Après avoir consommé ce verre, elle se serait évanouie et aurait été violée par des proches du rappeur, sous sa direction. Elle « pense que l’agression a peut-être été filmée et a ensuite contacté Combs (P. Diddy) pour lui demander de supprimer la vidéo, mais Combs a refusé d’obtempérer », poursuit la plainte.

Dans une deuxième plainte, la première plaignante et l’une de ses amies déclarent avoir été droguées et forcées de participer à des activités sexuelles en groupe. Les faits se seraient déroulés après une soirée festive dans une boîte de nuit new-yorkaise. Alors que les deux femmes voulaient quitter la soirée, P. Diddy les aurait forcées à se rendre au Trump International Hotel que le magnat de l’immobilier venait d’inaugurer. Une fois arrivées dans une des suites, elles auraient été agressées sexuellement par le rappeur et d’autres personnes présentes.

Une troisième plainte déposée par un homme

Mardi, une troisième plainte a été déposée par un homme. Ce dernier aurait été embauché par P. Diddy en 2007 pour un spectacle de strip-tease. Il aurait ensuite été engagé à d’autres occasions jusqu’en 2012 dans des chambres d’hôtel et des résidences du rappeur. La plainte, selon le magazine Rolling Stone , précise que le rappeur a ordonné à l’homme d’avoir des rapports sexuels avec des convives. Il affirme que P. Diddy l’a agressé sexuellement et physiquement, l’a drogué avec du Viagra et a secrètement filmé les rencontres sexuelles pour l’utiliser comme matériel de chantage.

À la suite de ces nouvelles accusations, les avocats du rappeur ont déclaré : « Comme nous l’avons déjà dit, M. Combs (P. Diddy) ne peut pas répondre à chaque nouveau coup de publicité, même en réponse à des allégations qui sont ridicules à première vue ou manifestement fausses. M. Combs et son équipe juridique ont pleinement confiance dans les faits et l’intégrité du processus judiciaire. Au tribunal, la vérité prévaudra : M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ou trafiqué qui que ce soit – homme ou femme, adulte ou mineur. »

Le magnat de la musique est incarcéré depuis septembre 2024, après s’être vu refuser la libération sous caution à trois reprises dans l’attente de son procès pour « trafic sexuel » et « extorsion ». Le procès doit se tenir en mai 2025. Le rappeur a toujours plaidé non coupable est accusé.