Envoyé spécial à Bourges
Au dernier Printemps de Bourges, qui s’est achevé hier, affichant des niveaux de fréquentation record, Solann faisait partie des artistes les plus attendus. Le prénom de cette jeune chanteuse figure avec insistance ces derniers mois dans la catégorie révélation. «C’est la première année où je fais de la scène et c’est dingue de me retrouver là tout de suite. Assez intimidant aussi», nous expliquait-elle quelques heures avant sa prestation. Souriante, gracile et avenante, la jeune femme soignait alors une tenace migraine, qui s’envola par magie dès qu’elle mit un pied sur scène.
Venue du théâtre, la demoiselle a très vite écrit des histoires, puis des chansons. Elle a adopté la langue française pendant le confinement. «Tous les théâtres étaient fermés, il fallait que je trouve un moyen de m’exprimer», lâche-t-elle, considérant le chant comme une activité thérapeutique. Aujourd’hui, sa voix est un véritable baume apaisant pour ceux qui l’écoutent.
Fan des Rita Mitsouko
«Je me sens très à…