Succession du pape François : les 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour le conclave
Au complet. La totalité des 133 cardinaux qui vont participer à l'élection du successeur du pape François sont bien arrivés à Rome, a annoncé le Vatican, lundi 5 mai. Signe concret de l'imminence du conclave : lundi matin, à l'aide d'une grue, des techniciens ont installé sur le balcon de la basilique Saint-Pierre des rideaux rouges à travers lesquels le pape élu fera sa première apparition publique.
En attendant l'ouverture du conclave, les cardinaux, électeurs ou non, se sont retrouvés lundi en "congrégations générales". Il s'agit de réunions à huis clos pendant lesquelles ils établissent le portrait robot du successeur de Pierre et les priorités pour le prochain pontificat.
Ils ont décrit le futur pape comme "une figure qui doit être présente, proche, capable d'avoir un rôle de pont et de guide" pour "une humanité désorientée". Ce futur "pasteur proche de la vie concrète des gens" devra affronter de nombreux défis, notamment la crise environnementale, les guerres et la "fragmentation du monde" mais aussi "les divisions internes de l'Eglise". Un portrait ressemblant à s'y méprendre au pape défunt, "révolutionnaire" pour certains, dont le pontificat fut, douze années durant, marqué par une très grande popularité mais aussi une farouche opposition interne.
Début du conclave mercredi
Le conclave débute officiellement mercredi dans la chapelle Sixtine. Les cardinaux électeurs continueront à voter dans le secret jusqu'à ce que l'un d'eux obtienne la majorité des deux tiers et devienne le chef des 1,4 milliard de catholiques dans le monde.
Coupés du monde, les cardinaux voteront quatre fois par jour (deux fois le matin, deux l’après-midi) à bulletins secrets, qui seront ensuite brûlés dans un poêle. De la cheminée perçant le toit de la chapelle, émanera alors, tous les deux tours de scrutins, une fumée blanche en cas d’élection, ou noire si la majorité des deux tiers (89 voix) n(est pas atteinte.