EN IMAGES. En Turquie, les manifestations se poursuivent pour soutenir Ekrem Imamoglu, principal opposant de Recep Tayyip Erdogan
Видео по теме
Une vague de contestation inédite depuis douze ans déferle en Turquie. Elle s'élève pour le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, qui a été suspendu de ses fonctions et incarcéré dimanche 23 mars. L'élu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan accusé de "corruption", a été conduit à la prison de Silivri, selon son parti, le Cumhuriyet Halk Partisi (CHP). Celui qui était pressenti comme candidat à la prochaine élection présidentielle en 2028 a dénoncé "une exécution sans procès" dans un message transmis par ses avocats et a appelé "la nation à lutter", tandis le CHP a fustigé un "coup d'Etat politique".
La primaire symbolique que le parti social-démocrate a maintenue dimanche, malgré l'arrestation d'Ekrem Imamoglu, a viré au plébiscite pour le leader d'opposition. Le maire d'Istanbul a recueilli quinze millions de votes en sa faveur, dont 13,2 millions venus de personnes extérieures au Cumhuriyet Halk Partisi, selon un premier décompte communiqué par la municipalité. Dimanche soir, comme tous les soirs depuis mercredi, date de l'arrestation du maire, des dizaines de milliers de manifestants ont envahi la célèbre place Taksim à Istanbul, sous une forêt de drapeaux.
/2025/03/24/8-67e11003c8b00815454250.jpg)
/2025/03/24/5-67e10ca1e5573633141747.jpg)
/2025/03/24/7-67e10d33865a7870291708.jpg)
/2025/03/24/3-67e10b9b5f661115031289.jpg)
/2025/03/24/1-67e10e08dba35955243285.jpg)
/2025/03/24/10-67e10e9b5d702725935227.jpg)
/2025/03/24/4-67e10f60edb6a494712513.jpg)
/2025/03/24/9-67e1108498e25040269597.jpg)
/2025/03/24/6-67e11187a5f6f698808175.jpg)