«Nous sommes au bout du rouleau»: ces parents perdus face au «fléau» des écrans
«Pendant plusieurs années, j’ai dit non à ma fille pour un smartphone, tout en autorisant sous mon contrôle l’utilisation de réseaux comme WhatsApp, Instagram… Quand elle est entrée au lycée, j’ai cédé. Et, depuis, c’est la guerre.» Comme Marie-Alix Le Roy, mère de famille lyonnaise, de plus en plus de parents s’inquiètent de la place prise par les écrans dans la vie quotidienne de leurs enfants.
À l’image de la quinzaine d’adultes réunis ce soir de semaine dans le self du collège public Alphonse-Daudet, dans le 14e arrondissement de Paris. Ils sont là pour «mieux connaître» les réseaux et jeux qui plaisent tant à leur progéniture et pour «trouver des solutions» face à des pratiques qui souvent les dépassent. «Quelque part, on se trompe un peu de cible, car les parents qui font la démarche de venir ici sont déjà les plus impliqués sur la question!, sourit le principal Sébastien Blondot. Mais le sujet est tellement important qu’il est essentiel d’en parler, en espérant que cela se diffuse…