La hausse de la fiscalité provoque un bras de fer entre Barnier et les macronistes

Michel Barnier n’aura pas tardé à découvrir le coût d’une ostracisation de Gérald Darmanin. Mis à l’écart de l’exécutif, l’ancien ministre de l’Intérieur a qualifié jeudi matin « d’inacceptable » la potion amère préparée par le nouveau gouvernement sur la fiscalité. Surtout, il a réitéré sur Franceinfo qu’il ne « voterait pas une augmentation d’impôts », comme il l’avait déjà indiqué lors de sa rentrée politique dimanche à Tourcoing. 

Or, avant une présentation formelle le 10 octobre, commencent à être connues les premières pistes envisagées par le premier ministre pour faire face au déficit abyssal qui se présente à lui, supérieur à 6 %. Décalage d’un semestre de l’indexation des retraites, hausse de la contribution au service public de l’électricité, coup de bambou sur l’achat de véhicules jugés polluants, coup de massue sur les billets d’avion, ponction des loteries et des casinos… La pression fiscale devrait être perceptible par le plus…

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