Grève du 12 décembre : cinq propositions des syndicats et de la gauche pour enrayer la vague de licenciement

« Face au chômage, on a tout essayé », assénait le président François Mitterrand, en 1993, dans un entretien passé depuis à la postérité, comme pour mieux renvoyer ses opposants dans le camp des idéalistes échevelés. Et face à la casse sociale, alors ? Tandis qu’une vague de licenciements et de fermetures d’usines déferle sur le pays, syndicats et partis de gauche tentent d’organiser la contre-offensive, face à un pouvoir politique résolu à l’impuissance.

Ce 12 décembre, la CGT et Solidaires, ainsi que la FSU dans le public, appellent les salariés à battre le pavé. Et dans les directions confédérales comme les états-majors politiques, on phosphore pour trouver des solutions d’urgence (crédibles) face à la crise. Passage en revue.

Un moratoire face à la casse sociale

Michelin, Auchan, Valeo… face aux grands groupes souvent profitables qui enchaînent les plans de licenciement, les salariés se sentent bien seuls. Pour sortir de l’impasse, la CGT préconise dans un premier temps l’instauration d’un moratoire sur les licenciements économiques, dans le cadre d’un renforcement de la loi Florange.

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