À l’école, l’ultraviolence des plus jeunes alarme la communauté éducative

Réservé aux abonnés
L’établissement scolaire Les Sablons, à Viry-Châtillon, endeuillé par la mort de Shamseddine. EMMANUEL DUNAND/AFP

ENQUÊTE - Le rajeunissement des auteurs affole la communauté éducative. En un an, c’est au collège que le taux d’«incidents graves» a le plus progressé.

«Ce qui existait auparavant, dans la rue entre certains jeunes, existe maintenant beaucoup plus jeune, dans les classes en élémentaire, voire même en maternelle, où il y a parfois des simulacres d’agression», a déploré Jean-Marie Vilain, le maire (divers droite) de Viry-Châtillon (Essonne), lors d’un déplacement dans sa ville, deux jours après la mort de Shamseddine. Le collégien de 15 ans, passé à tabac jeudi aux abords de son établissement, a succombé à ses blessures le lendemain.

À Viry, à Montpellier, à Tours… L’actualité des derniers jours a été marquée par des tabassages d’adolescents scolarisés dans des collèges, à quelques mètres de leur établissement, cette école qu’Emmanuel Macron et la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, continuent de qualifier, presque désespérément, de « sanctuaire ». «Au collège, on constate que la délinquance est de plus en plus jeune, a pour sa part souligné le premier ministre, samedi, dans un échange avec la presse régionale. Se traduisent…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous