Européennes: Emmanuel Macron charge Olivier Dussopt de garder le parti Renaissance dans son giron

Le matin du 12 février, Olivier Dussopt patiente dans un salon de l’aile Est de l’Élysée. Un mois après sa sortie du gouvernement, l’ex-ministre du Travail a rendez-vous avec Emmanuel Macron. S’il a été éjecté de la nouvelle équipe de Gabriel Attal, le transfuge du Parti socialiste, qui a rallié le camp présidentiel en 2017, n’en conserve pas moins l’estime du chef de l’État. Ce bon soldat a mené les réformes de l’assurance-chômage, de Pôle emploi et surtout la douloureuse bataille des retraites l’an dernier. Emmanuel Macron a une nouvelle mission à lui confier, cette fois à Renaissance, où Olivier Dussopt prend du galon, comme l’avait révélé Politico. Déjà secrétaire général délégué aux fédérations, il devient officiellement le numéro deux du parti, à un poste dont le bureau exécutif devait avaliser l’intitulé précis jeudi soir, en même temps que la désignation de Valérie Hayer comme tête de liste pour les élections européennes.