Attentat de Moscou : ce djihadisme d’Asie centrale qui menace aussi la France

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Attentat de Moscou : ce djihadisme d’Asie centrale qui menace aussi la France

L’État islamique au Khorassan (Afghanistan) est le premier suspect de l'attentat de Moscou. HANDOUT / AFP

Les services antiterroristes sont particulièrement inquiets des activités de djihadistes russophones sur le territoire français. Céline Berthon, la directrice générale de la DGSI, rappelle que le risque terroriste est « à la hausse depuis un peu plus d'un an ».

« Il ne faut pas perdre de vue le retour d'une menace [terroriste islamiste] en lien avec des théâtres extérieurs, a fortiori dans un contexte géopolitique tendu et avec des organisations terroristes qui ciblent l'Occident et qui, à n'en pas douter, essayeront de saisir l'occasion des Jeux Olympiques pour agir ». Le 5 mars dernier, Céline Berthon, patronne de la DGSI, évoquait devant la Commission des Lois du Sénat les risques planant sur les Jeux de Paris. Et, au-delà des polémiques en Russie, ses propos résonnent d'une manière particulière après l'attentat de Moscou vendredi soir. La confusion et l'incertitude régnaient encore samedi matin sur la revendication rapide et circonstanciée de l'État islamique et sur l'origine des tueurs, des Tadjiks selon certaines sources. Mais pour l'ensemble de la communauté du renseignement, le constat est des plus clairs. Quelles qu'en soient l'identité ou les motivations, un groupe terroriste est parvenu à perpétrer un massacre au cœur d'une grande…

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