Sécurité des JO 2024: dans les coulisses d’une «armée napoléonienne» à la logistique hors norme

Des rues désertes bordées de hauts grillages, des patrouilles en armes aux carrefours, des vedettes rapides d’intervention sur la Seine, des sirènes de police et le vrombissement des hélicoptères de surveillance dans le ciel qui moutonne. Avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, une étrange atmosphère règne dans le cœur de Paris. Jamais depuis la Libération, et même peut-être encore avant, la capitale n’a été le théâtre d’un tel déploiement de forces de l’ordre. Au total, jusqu’à 45.000 policiers et gendarmes, 9000 sapeurs-pompiers – dont 500 renforts venant de 44 départements - ainsi que 10.000 militaires vont assurer la sécurité de ce rendez-vous planétaire. Sans oublier les 1750 agents venus de 44 pays dans le cadre de la coopération internationale. Soit une véritable armada, aux dimensions d’une armée napoléonienne en campagne, placée sous la haute main du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, à qui la loi olympique a confié des pouvoirs à la fois exorbitants…

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