60 ans après l’assassinat de JFK, Le Figaro est retourné à Dallas, «la cité de la haine»

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60 ans après l’assassinat de JFK, Le Figaro est retourné à Dallas, «la cité de la haine»

Sur Elm Street, dans le centre-ville de Dallas, des croix blanches matérialisent au sol l’endroit exact où le 35e président des États-Unis a été assassiné. Laurent GRANDGUILLOT/REA

REPORTAGE - La ville où fut tué Kennedy s’impose aujourd’hui comme un bastion démocrate dans un État très conservateur.

Envoyé spécial à Dallas

La procession de banderoles commence en bordure de Love Field, l’ancien aéroport principal, et si mal nommé, de Dallas. Suspendues aux réverbères, fondues dans la masse du trafic automobile, elles répètent invariablement la même assertion, comme si un rappel historique était utile pour le 1,2 million de résidents de la prospère cité texane: «JFK was here». JFK est passé ici.

Soixante ans ont passé depuis cette fin de matinée du 22 novembre 1963 où le Boeing 707 Air Force One bleu et blanc se posa à Love Field, après un vol éclair de 15 minutes en provenance de Fort Worth tout proche. John Fitzgerald et Jacqueline Bouvier Kennedy, sanglée dans un tailleur framboise, embarquaient à bord d’une Lincoln Continental décapotable et traversaient le centre-ville de Dallas, acclamés par une foule estimée à 200.000 personnes. Ils se rendaient à un banquet, mais n’y parvinrent jamais. La tragédie a sidéré la planète, traumatisé des générations d’Américains, produit des dizaines…

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