L’enseignement catholique se défend face à un rapport à charge

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«On voudrait que l’école privée ait moins de sous et qu’elle ressemble à l’école publique!», estime le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme. Cyrille Lips/Uolir - stock.adobe.com

Deux députés pointent l’opacité du financement des écoles sous contrat. Il est «transparent», réplique le représentant de ces établissements.

La «guerre scolaire»? Personne ne songe sérieusement à la ranimer depuis 1984 et la grande manifestation des défenseurs de l’«école libre» contre le projet de loi Savary, qui visait à intégrer les écoles privées à un «grand service public». Mais voilà près d’un an et demi que l’enseignement privé catholique (qui regroupe 97 % des établissements sous contrat) est régulièrement interrogé sur sa contribution à la mixité sociale, ses financements et son contrôle par l’État.

Ce 2 avril, deux mois après la polémique sur la scolarisation des enfants de la ministre Amélie Oudéa-Castéra dans le privé et la révélation parMediapartd’un rapport de l’inspection pointant des «dérives» à Stanislas, fleuron parisien de l’enseignement catholique, c’est un rapport parlementaire à charge qui le place à nouveau sous le feu des projecteurs. «Un rapport qui part de certains dysfonctionnements réels pour généraliser», estime le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme, qui a été auditionné…

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