TRIBUNE - Face à la déconstruction de tous les repères, à la banalisation de la GPA et aux discours assimilant la maternité à un fardeau, il faut plus que jamais saluer le rôle des mères dans notre société, plaide la tête de liste Reconquête aux élections européennes.
Si Aragon assurait que « l’avenir de l’homme est la femme », je considère pour ma part que les mères sont le cœur de l’humanité. Les mamans procurent la vie, prodiguent l’amour, propagent l’espérance. Elles sont pour chacun de nous un pilier essentiel, et pour la société entière un fondement inébranlable. Elles mettent au monde, elles nourrissent, elles élèvent, elles éduquent. Sans mères, pas d’enfants ; sans enfants, pas d’avenir. Une évidence ? Oui, mais qui mérite apparemment d’être rappelée.
La mère a toujours eu une place centrale dans notre civilisation européenne. Déjà, dans la Grèce antique, quand les Athéniens honoraient Rhéa, la mère de Zeus, où à Rome, lors des Matronalia. Mais c’est bien sûr la chrétienté qui nous a offert la plus belle figure de maternité : la Vierge Marie.
Les mamans donnent la vie et en mesurent les joies, les devoirs, les épuisements et les épanouissements.
J’ai moi-même le bonheur d’être la maman de deux petites filles, et je sais tout l’enjeu…