C’est une petite chorégraphie qui a animé tout l’été. Et même plus. Les joueurs de l’équipe de France de rugby à 7 ont enflammé le public avec leur pas de danse appris avant les JO. Leur marque de fabrique, encore plus vue que leurs propres exploits sur le terrain. Habitués à vivre dans l’ombre du grand frère à XV, les septistes tricolores ont attiré la lumière et changé de dimension. « La vie est douce, nous confie Stephen Parez-Edo, figure emblématique des Bleus. On est très sollicités et on a envie de profiter, parce qu’on est conscients que ce sera éphémère. C’est chouette, comme dans un rêve, et en même temps, c’est très usant. »
Et, déjà, une page (glorieuse) se tourne. Jérôme Daret, architecte de l’éclatante réussite tricolore, a quitté son poste après la victoire contre les Fidji en finale du tournoi olympique. « Les choses se sont transformées du jour au lendemain, c’est incroyable, raconte-t-il. Les entraîneurs et les athlètes qui ont vécu ce genre d’aventure…