Perquisitions, signalements au moindre prétexte, mises à l’écart des sites... À l'approche des JO, Darmanin déploie un dispositif pour «entraver» les islamistes

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Le ministre de l’intérieur demande que les «profils les plus sensibles» fassent l'objet d'une «vigilance particulièrement soutenue». MIGUEL MEDINA / AFP

Dans un message envoyé lundi à tous les préfets, le ministre de l'Intérieur demande de prendre toutes les mesures pour limiter les «capacités de nuisance» et tenir «éloignés des événements» les profils les plus dangereux suivis par les services.

Dans un message envoyé lundi à tous les préfets, aux patrons de la police, de la gendarmerie et des services de renseignement, Gérald Darmanin a détaillé un dispositif de détection et d'entrave ciblant tous les islamistes et les djihadistes inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Soit plus de 5100 individus radicaux à surveiller, comme peut-être jamais ils ne l'ont été, à l'approche de la tenue des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024. «L'ampleur de l'événement et sa surexposition médiatique pourraient avoir un effet galvanisant sur certains profils radicaux», prévient le ministre qui appelle donc à une «vigilance renforcée de l'ensemble des acteurs chargés de lutter contre le terrorisme ainsi qu'à leur pleine mobilisation». Invités à rechercher, «pour tout objectif » fiché à l'antiterrorisme, la «possibilité d'une mesure d'entrave, qu'elle qu'en soit la nature», les préfets doivent appliquer sans…

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