Combien rapporterait une baisse de la contribution française à l’UE, réclamée par Marine Le Pen ?
Jadis grand partisan du «Frexit», le Rassemblement national a peu à peu abandonné l’idée d’une sortie de l’Union européenne, lui préférant celle d’une refonte de l’intérieur. Symbole de ce positionnement plus modéré, le parti à la flamme tricolore se contente désormais de demander une baisse de la contribution française au budget de l’UE. C’est l’une des pistes d’économies formulées par sa cheffe de file, Marine Le Pen, dans une lettre adressée cet été à François Bayrou, en vue du budget 2026.
«La contribution à l’Union européenne, c’est un très grand risque si on ne la paie pas», lui a rétorqué le premier ministre dimanche 31 août, lors de son interview aux chaînes d’information en continu. Les conséquences seraient «extrêmement simples», puisqu’elles sont «dans les chiffres» : la France, selon François Bayrou, paie «quelque chose comme 27 milliards» de contribution à l’UE, mais en touche en contrepartie «31,5». Comprendre : puisque nous recevons plus que nous ne contribuons…