DIRECT. Ukraine, Gaza, 80 ans du Débarquement... Suivez l'interview exclusive d'Emmanuel Macron à partir de 20h15

Une interview qui fait débat. A trois jours des élections européennes, Emmanuel Macron sera l'invité exceptionnel des journaux de 20 heures de France 2 et TF1, jeudi 6 mai, à partir de 20h15. A l'occasion des 80 ans du Débarquement, le président de la République évoquera, en direct de Caen (Calvados), les commémorations de cet événement historique. Le chef de l'Etat s'exprimera aussi sur l'actualité internationale, marquée par les guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza. Le moment choisi pour cette interview présidentielle ulcère les oppositions, qui y voient un moyen détourné de soutenir la liste conduite par la candidate Renaissance, Valérie Hayer. Suivez l'interview du chef de l'Etat dans notre direct.

L'opposition s'indigne du timing choisi. Les Républicains, mais aussi La France insoumise ou encore le Parti socialiste... Une partie des oppositions a saisi l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, à l'annonce de cette interview d'Emmanuel Macron à quelques jours d'une échéance électorale. "A de nombreux égards, il s'agit d'une réquisition, par le président de la République, des principales chaînes de télévision, qui laisse craindre que cette expression nuise à la sincérité du scrutin", a par exemple jugé mardi Olivier Faure, le patron du PS

Le camp présidentiel répond. Emmanuel Macron "n'a pas choisi la date du Débarquement, il n'a pas non plus choisi la date des européennes", s'est agacée Valérie Hayer, mardi sur France Inter. "Le président de la République parle, on dit qu'il ne devrait pas parler. S'il ne parlait pas, on lui reprocherait de ne pas parler. Le Premier ministre s'implique dans la campagne, on considère qu'il est trop impliqué", a-t-elle ironisé. 

L'Arcom rappelle les règles. L'Arcom a appelé mardi les chaînes au "strict respect des règles" des temps de parole, avant cette interview présidentielle. "Tout ou partie des propos tenus lors de cette interview pourra être pris en compte" dans le temps de parole de la liste Renaissance et les autres listes devront bénéficier en contrepartie d'"un accès équitable" aux antennes, a souligné le régulateur dans un communiqué. L'autorité indépendante a précisé avoir écrit aux groupes TF1 et France Télévisions "afin qu'ils lui fassent connaître sans délai les dispositions qu'ils entendent prendre" pour équilibrer les temps de parole. Ces dispositions doivent être prises "y compris de manière anticipée", précise l'Arcom. La campagne électorale prend fin vendredi à minuit et les candidats ne pourront ensuite plus s'exprimer publiquement jusqu'au scrutin, dimanche.