Guillaume Tabard: «Des Verts victimes d'eux-mêmes autant que du vote utile»

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Une affiche de campagne de Marie Toussaint, la tête de liste des écologistes aux élections européennes, le 4 mai, à Bordeaux. UGO AMEZ/SIPA / UGO AMEZ/SIPA

CONTRE-POINT - Les Écologistes ont souvent été le bulletin à la mode aux européennes. C'est le leader de Place publique qui est tendance aujourd'hui.

Qu’arrive-t-il aux Écologistes ? Dans un mois, vont-ils se mordre les doigts d’avoir refusé la proposition des Insoumis d’une liste unique de toute la gauche ? Dans les sondages, Marie Toussaint reste légèrement au-dessus du seuil éliminatoire des 5% (6% dans notre dernier rolling Ifop). Mais les Verts sont dans la zone rouge.

Cette situation est d’autant plus inquiétante pour eux que les européennes leur ont toujours porté chance alors qu’ils enchaînent les fiascos à la présidentielle. C’est à la faveur de ce scrutin qu’ils avaient véritablement percé sur le plan électoral, la liste d’Antoine Waechter dépassant les 10% en 1989, tout comme Daniel Cohn-Bendit dix ans plus tard, l’ancienne figure de Mai 68 parvenant même à faire jeu égal avec le PS en 2009, atteignant 16,3%. Il y a cinq ans, enfin, Yannick Jadot avait été la surprise des européennes avec un score de 13,48% - qui ne l’avait pas empêché de tomber à 4,63% à la présidentielle.

«Pas d'écologie sans Écologistes»

C’est en raison de cette bonne étoile européenne…

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