Pourquoi la livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine s’avérerait délicate pour les États-Unis

Il n’existe pas d’arme magique. La guerre en Ukraine l’a prouvé à maintes reprises. Aucun des chars, avions ou missiles livrés par l’Occident depuis le début du conflit n’a véritablement infléchi son cours. En revanche «à la guerre, il y a des armes utiles et des armes qui le sont moins»souligne ce vendredi matin dans Le Figaro  le conseiller spécial de l’IISS et de la FRS François Heisbourg. Et le Tomahawk se range dans la case des armes qui pourraient être précieuses à l’Ukraine. Ce missile de croisière américain fera l’objet d’intenses discussions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qui se rencontrent ce vendredi à la Maison-Blanche. Le président américain brandit régulièrement la menace d’une livraison à l’Ukraine ces derniers mois. Après un appel avec Vladimir Poutine jeudi soir, il a presque fait machine arrière, déclarant que les États-Unis ne pouvaient pas «appauvrir» leurs propres réserves. Mais le président ukrainien entend bien repartir de Washington avec les précieux…