En matière de communication politique, X n’a pas encore tué Twitter
«Ce média est devenu un vaste égout mondial et nous devrions continuer de nous y précipiter?» Depuis le 27 novembre, le compte X (ex-Twitter) d’Anne Hidalgo est comme figé dans le temps. La maire de Paris a annoncé qu’elle quittait le réseau social, passé sous le giron du multimilliardaire américain Elon Musk. Une première. La socialiste laisse derrière elle une communauté d’un million et demi d’abonnés, ce qui en faisait la sixième personnalité politique française la plus suivie sur cette plateforme. «On touchait certes beaucoup de personnes lorsque l’on passait des messages politiques très forts. Mais, au quotidien, sur l’action de la ville, c’était beaucoup moins le cas», relativise-t-on dans son entourage. En faisant mine de ne pas voir de lien entre cette décision et la très vive polémique du «Tahiti Gate» survenue à l’automne dernier.
Dans le sillage d’Anne Hidalgo, le maire ex-LR de Nice, Christian Estrosi, a déserté à son tour «une zone de chaos gangrenée par la désinformation et…