Pourquoi le retour de Donald Trump donne des sueurs froides à l’industrie du vin français
Zéro. Comme le nombre de verre de vin dégusté dans la vie de Donald Trump, 78 ans. En tout cas, il le prétend bien volontiers. À plusieurs reprises, le 45e président des États-Unis, qui devrait devenir en janvier 2025 le 47e du nom, a revendiqué haut et fort une parfaite sobriété, parfois non sans un sens aigu de l'autodérision. «C'est l'une de mes rares qualités : je ne bois pas (...) Vous imaginez le désastre si ce n'était pas le cas ?», avait-il lancé, taquin, lors d'une conférence de presse en 2018, alors qu'il était aux affaires. Un an plus tôt, Donald Trump faisait aussi savoir qu'il ne voyait “aucun intérêt” dans la consommation de boissons alcoolisées, qu'il s'agisse de bière ou de vin. Fidèle à sa ligne protectionniste, l’ancien et futur président avait manifesté une nette préférence pour le Coca-Cola, en révélant à une journaliste de l'agence AP avoir fait installer un bouton rouge dans le bureau ovale sur lequel une simple pression intimait l'ordre à un majordome de lui servir un verre de la boisson américaine emblématique. Son successeur Joe Biden l’avait fait retirer, le réinstallera-t-il à l’heure de reprendre ses quartiers à la Maison-Blanche dans quelques semaines ?