À force, Édouard sait comment profiter de la Ligue 1 sans dépenser un centime. Un petit tour sur X (ex-Twitter), un clic sur un lien d’une boucle Telegram pirate, et le tour est joué. «La qualité des images est la même que si j’étais dans mon salon en train de regarder DAZN ou Canal+», loue ce fan du club d'Angers. Supporter de l’OM, Léo (le prénom a été modifié) est, lui, adepte depuis plusieurs années d'une autre technique de piratage : l'IPTV (pour «Internet Protocol Television»). «Une solution très simple et peu coûteuse», présente-t-il. Des pratiques loin d’être anecdotiques, alors qu’un Français sur dix (11%) déclare regarder des retransmissions sportives par des canaux illicites au moins une fois par semaine, selon une étude de l’Arcom publiée en mai. Et si ces techniques semblent conquérir un public de plus en plus large depuis l'arrivée cette saison en Ligue 1 du diffuseur DAZN - et de ses tarifs jugés excessifs -, elles cachent une face encore plus sombre.
Derrière ces diffusions pirates de la Ligue 1 et du sport en général, c’est tout un business obscur qui fleurit…