Marine Le Pen estime que la politique, « c’est une affaire de moment », et qu’il faut savoir le saisir quand il arrive. Ce dimanche, à Nice, lors du meeting de rentrée du Rassemblement national (RN), la candidate naturelle du camp nationaliste à la prochaine présidentielle a estimé que c’était le moment de prendre à revers le ministre de l’Intérieur Les Républicains (LR) Bruno Retailleau. Et le choix de l’attaque était tout sauf anodin.
« Je dois exprimer une divergence majeure avec notre ministre de l’Intérieur, M. Retailleau. Ce n’est pas l’État de droit en tant que tel qui doit être contesté, c’est tout le contraire », lance Marine Le Pen devant près de 5000 militants, en référence aux propos du sénateur LR, publiés une semaine plus tôt dans le Journal du dimanche. « L’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré », avait affirmé Bruno Retailleau avant d’ajouter que : « La source de l’État de droit, c’est la démocratie, c’est…