Guillaume Tabard: «En prenant Renaissance, Attal veut s’affranchir de Macron»

Réservé aux abonnés
Macron ne peut pas empêcher son ex-poulain de gagner, tant celui-ci reste le plus déterminé, le plus organisé et le plus populaire auprès de militants. ALAIN JOCARD / AFP

CONTRE-POINT - Le benjamin des chefs de gouvernement assume l'exercice d'un leadership, seul moyen d'entraîner en vue des prochaines échéances électorales.

Si Élisabeth Borne est, pour quelques heures encore, l’unique candidate à la tête de Renaissance, le parti fondé par Emmanuel Macron, il fait peu de doute que c’est Gabriel Attal qui en deviendra le patron. La question est de savoir à quel prix. Va-t-on assister à une bataille d’anciens premiers ministres ? Le jeune homme pressé va-t-il devoir abandonner pour cela la présidence du groupe ?

La direction du parti, dont le calendrier et les modalités de désignation devaient faire l’objet d’un bureau exécutif (burex) ce jeudi soir, n’est pas qu’une affaire interne. C’est la question du macronisme politique qui est posée. Sous deux aspects : la relation actuelle au président de la République en place ; la pérennité, demain, d’une force prétendant structurer l’espace central du paysage politique.

Entre Gabriel Attal et Élisabeth Borne, il n’y a pas de véritable différence de ligne. L’un comme l’autre viennent de la gauche. Et tous deux cherchent à nouveau…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous