Si Élisabeth Borne est, pour quelques heures encore, l’unique candidate à la tête de Renaissance, le parti fondé par Emmanuel Macron, il fait peu de doute que c’est Gabriel Attal qui en deviendra le patron. La question est de savoir à quel prix. Va-t-on assister à une bataille d’anciens premiers ministres ? Le jeune homme pressé va-t-il devoir abandonner pour cela la présidence du groupe ?
La direction du parti, dont le calendrier et les modalités de désignation devaient faire l’objet d’un bureau exécutif (burex) ce jeudi soir, n’est pas qu’une affaire interne. C’est la question du macronisme politique qui est posée. Sous deux aspects : la relation actuelle au président de la République en place ; la pérennité, demain, d’une force prétendant structurer l’espace central du paysage politique.
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