Proche-Orient: la guerre du renseignement au cœur du conflit entre le Hezbollah et Israël

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Le village de Kfarhamam est le théâtre des hostilités transfrontalières entre le Hezbollah et les forces israéliennes (ici, le 17 août). Karamallah Daher / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Si l’État Hébreu, qui multiplie les assassinats ciblés, bénéficie d’une avance technologique sur son adversaire, celui-ci s’équipe et multiplie les attaques.

Beyrouth

Après l’assassinat par Israël, mardi 30 juillet, de Fouad Chokr, l’un des plus hauts gradés militaires du Hezbollah, une question a hanté la communauté chiite et son principal parti : comment les Israéliens ont-ils obtenu sa localisation, dans la banlieue sud de Beyrouth, alors que celle-ci n’était connue que d’un nombre très restreint de personnes ? Signe d’un début de panique, les groupes WhatsApp des habitants des quartiers chiites de la capitale libanaise ordonnaient aussitôt un strict silence radio. « Ne publiez aucun nom, aucune photographie », lisait-on sur l’un d’entre eux. « Surtout, rien sur les réseaux sociaux », prévenait un autre.

La liste des assassinats ciblés est déjà longue. Sur les quelque 400 combattants du Hezbollah à avoir péri depuis le 8 octobre, soit davantage que durant la guerre de juillet 2006, une bonne vingtaine sont des « commandants », d’importants responsables politiques et militaires…

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