Journées longues et fatigantes, enfants à faire garder… La semaine en quatre jours loin d’être adaptée à la majorité des salariés

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La semaine en quatre jours provoque un allongement du temps de travail quotidien. Nassorn / stock.adobe.com

Dans l’absolu, cette mesure intéresse la moitié des salariés, révèle une enquête Adecco-Crédoc. Mais face aux contraintes que cela implique, peu de salariés qui l’ont expérimentée la prolongent.

Lors de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a poursuivi sa mue de défenseur de la semaine en quatre jours. « Comme ministre des Comptes publics, j’avais décidé d’expérimenter dans mon administration non pas la semaine de quatre jours , mais la semaine en quatre jours, sans réduction du temps de travail », avait-il souligné dans son discours de politique générale fin janvier. Il en profitait alors pour « demander à l’ensemble de (ses) ministres d’expérimenter cette solution ». Le premier ministre tient à ce dispositif qui, selon lui, doit faire partie des réflexions sur la qualité de vie professionnelle. « On ne peut plus faire comme si la relation des Français avec le travail n’avait pas profondément évolué, et la formule de la semaine en quatre jours ne doit pas être balayée d’un revers de manche. Les grandes entreprises, mais aussi les PME - qui ont du mal à recruter des talents - doivent se pencher dessus », confie-t-on à Matignon.

Ce système, qui permet de concentrer une semaine de…

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