Marseille : deux policiers blessés à coups de poing et de pied en intervention

Deux policiers ont été violemment agressés lors d’un contrôle mardi soir dans les quartiers sud de Marseille, a appris Le Figaro de sources concordantes, confirmant une information de BFM Marseille. Les gardiens de la paix, attaqués à coups de poing et de pied par un groupe d’individus, ont été transportés aux urgences.

Les faits se sont produits aux alentours de 19 heures dans la cité de la Sauvagère, une résidence du 9e arrondissement de Marseille. Une compagnie départementale d’intervention patrouillait dans la cité quand ils ont décidé de contrôler un jeune homme à l’attitude suspecte. Tentant de se rebeller, ce dernier a porté un coup de poing à l’un des fonctionnaires avant d’inciter plusieurs autres jeunes à se rassembler pour s’opposer à son interpellation.

Dispersion à la grenade lacrymogène

Très vite, les policiers ont été pris à partie par un groupe d’individus n’hésitant pas à faire usage de la violence pour tenter de libérer leur complice. D’après une source, l’un des agents est tombé au sol et a reçu une pluie de coups de pied. Le calvaire des policiers a pris fin lorsque des renforts de la police nationale ont fait usage d’une grenade lacrymogène de type MP7 afin de disperser les agresseurs.

Deux d’entre eux, âgés de 20 et 25 ans, ont été interpellés et immédiatement placés en garde à vue. Ils sont mis en cause pour des faits de «violences sur personne dépositaires de l’autorité publique», et «outrage» ainsi que «rébellion». Pris en charge par les marins-pompiers de Marseille, les deux policiers ont été évacués aux urgences de l’hôpital de la Timone avec des traumatismes aux jambes ainsi qu’au visage.

Les cas d’agressions de policiers en intervention dans des copropriétés et résidences ne sont pas des cas isolés à Marseille. Tout au long de l’année 2024, plusieurs patrouilles de la brigade anticriminalité nord (BAC nord) intervenant dans la cité de La Castellane ont été prises à partie par des groupes d’individus déterminés et affiliés à des trafiquants de drogue. Au cours d’une patrouille, des agents de la brigade spécialisée de terrain (BST) ont même été la cible de tirs de mortiers d’artifice.