La Diagonale du Figaro N°52 : les échecs, une histoire de bons et de mauvais fous

La valeur des pièces n’est pas immuable. Les joueurs expérimentés savent qu’un cavalier qui trône au centre de l’échiquier domine souvent le champ de bataille. Le placement des fous nécessite aussi qu’on s’y attarde. La théorie du bon ou du mauvais fou appartient de plein droit aux fondements de la stratégie échiquéenne.

Dans son excellent ouvrage La méthode aux échecs, Iossif Dorfman, champion d’URSS 1977 et l’un des coachs historiques de Kasparov, donne une définition claire des paramètres qui permettent de comprendre pourquoi un fou devient bon ou mauvais. On peut la résumer ainsi. C’est la structure de pions qui détermine la qualité du fou. En d’autres termes, si l’officier en charge des diagonales voit son déplacement gêné par ses pions, il devient mauvais. Si au contraire, la voie est dégagée, son pouvoir à longue portée se montera le plus efficace. Pour être le plus précis possible, Dorfman qui s’intéresse aussi au dynamisme aux échecs, n’oublie pas de préciser qu’il faut que la structure…

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