La concurrence entre Donnarumma et Safonov : «Mon objectif en tant qu’entraîneur est très clair : générer une concurrence entre tous mes joueurs. Je veux qu’ils aient tous cet espoir de jouer. Ensuite, il peut y avoir plus ou moins de situations pour que les joueurs participent… ou pas, il y a divers facteurs, mais il faut qu’ils soient tous préparés.»
Quand Khvicha Kvaratskhelia, qui n’a pas joué pendant un mois avant d’arriver à Paris sera au même rythme que ses coéquipiers : «Je ne sais pas… Quand un joueur arrive, un joueur qui n’a pas joué pendant un moment avec son club précédent, il doit s’adapter à beaucoup de choses. On n’a pas d’inquiétude particulière là-dessus, ce sera sans doute assez court, ou un peu plus loin, mais on l’a recruté pour du long terme. On essaie de faire en sorte que ce soit le plus court possible mais on n’est pas pressé parce que l’équipe est dans une bonne dynamique.»
Ousmane Dembélé : «Je le connais depuis Barcelone, pas personnellement à l’époque mais je connais ses références là-bas. Je sais que c’est un garçon très ouvert, apte à connecter avec tous ses coéquipiers. Il est dans une période spectaculaire, ses statistiques ont explosé. L’idée avec lui est de ne se mettre aucune limite. Mais pour marquer des buts, il faut qu’un autre coéquipier fasse une passe décisive. Ce qu’on cherche avec Ousmane, c’est qu’il continue d’être un joueur important au sein de l’équipe, déterminant, qu’il fasse des passes décisives et travaille sur les aspects défensifs, comme il le fait déjà, et se transformer en leader. Mais ça ne se fait pas juste en marquant des buts : être un leader, c’est différent, et il peut certainement devenir l’un des leaders de l’équipe.»
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C’est un jeu de Tetris.
Luis Enrique sur la gestion des temps de jeu
Comment gérer l’effectif avec le calendrier démentiel dans les prochaines semaines : «C’est un jeu de Tetris. On peut planifier les choses à l’avance mais après tu vois un joueur blessé à l’entraînement, un autre qui est malade ou suspendu… Il faut rester ouvert. On a l’intention de faire comme on l’a fait jusqu’à maintenant, en gérant le temps de jeu des joueurs, mais ce sera compliqué pour toutes ces raisons. Je ne vois toutefois pas cela comme un problème, je ne m’en plains pas, je vois plutôt cela comme une opportunité de continuer à remplir toutes les attentes dans toutes les compétitions. (…) La compétition te maintient en forme, c’est le plus grand stimulus. Il y a bien sûr un risque parce que c’est un sport de contact. Pour le reste, c’est simple, on ne met pas trop de charge physique après et avant les matchs lors des séances d’entraînement, on utilise la vidéo pour corriger ou travailler des aspects importants du jeu. Pour ce qui est de la gestion des joueurs, on fait en sorte que la charge ne soit pas trop importante pour les uns et les autres. (…) Une différence entre les différentes compétitions ? Chaque situation est différente. On a beaucoup de marge en Ligue 1 mais pas en Coupe de France, où ça se joue sur un match. En Ligue des champions, on n’a la garantie que de jouer deux matchs contre Brest. En L1, notre marge pourrait influer sur les joueurs qui seront alignés afin d’être performants dans toutes les compétitions et aller le plus loin possible.»
L’objectif fou de terminer la saison invaincu en Ligue 1 : «Je n’ai jamais parlé de ce sujet au fil de la saison. Ce qui est important, c’est de gagner les titres, c’est ça qui rend le club plus grand, qui rend heureux les supporters. Si les titres viennent avec des records en plus, c’est merveilleux, mais ce n’est pas l’objectif.» (NDLR : aucune équipe n’a terminé sans défaite en L1 jusqu’ici)
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J’ai été très courageux la saison dernière en vous disant qu’on aurait une meilleure équipe en attaque et en défense.
Luis Enrique
En quoi le PSG est plus fort sans Kylian Mbappé : «J’ai été très courageux la saison dernière en vous disait qu’on aurait une meilleure équipe en attaque et en défense. Je continue de le penser, les chiffres le confirment. C’est très difficile à dire à un joueur comme Kylian Mbappé, mais je continue à le dire et je pense que les joueurs l’ont pris comme un défi. Bien sûr, on aurait aimé garder Kylian, tout le monde aime «Kyky». Mais l’équipe répond très positivement, à un niveau spectaculaire. J’avais dit que plutôt qu’un joueur qui marque 40 buts j’en voulais plusieurs qui en marquent beaucoup. Un joueur a déjà dépassé ce chiffre. J’invite les autres à le faire. L’objectif est toujours de s’améliorer en tant qu’équipe. On a montré notre maturité en tant qu’équipe face à une situation qu’on ne désirait pas mais qui s’est passée.»
Les kilomètres parcourus par ses joueurs en match : «Pour être honnête, je n’ai pas besoin de voir les chiffres, de savoir combien ils courent en moyenne, ça m’est égal. Mais je le perçois clairement sur les occasions créées par notre équipe et les adversaires, notre rythme de jeu… Après, on peut regarder les chiffres dans le détail, avec par exemple les courses à haute intensité parce que les kilomètres parcourus au total, c’est assez aléatoire finalement. Et sur les courses à haute intensité, les sprints, on est parmi les meilleurs en Europe. J’aime le talent, les qualités techniques des joueurs, on recrute les joueurs en fonction de leurs qualités footballistiques en attaque et en défense, mais on regarde bien évidemment aussi les données physiques. Pour jouer à ce niveau, il faut avoir un profil au plus haut niveau dans le domaine physique, sans quoi, tu ne peux pas jouer tous les trois jours.»
Le PSG plus équilibré : «C’est le fruit d’un travail réalisé tout au long de la saison, il y a des hauts et des bas pour chacun. C’est vrai que la dynamique est très positive depuis Noël. Mais il était temps parce que la dynamique était compliquée en C1, et ça n’avait pas beaucoup de sens, avec des matchs de très haut niveau mais une efficacité très basse. Maintenant, tout va beaucoup mieux. On est dans un bon moment qu’on essaie de faire durer. Une baisse de lucidité peut arriver d’ici à la fin de la saison, il reste encore plusieurs mois, mais c’est la gestion de la saison. Je crois que l’équipe est prête à gérer les bons et les moins bons moments.»
Achraf Hakimi absent à l’entraînement : «Il n’est pas dans le communiqué médical, donc ce n’est rien de grave. Comme vous le savez, il fait froid en ce moment, il y a des maladies qui circulent. On verra comment il sera demain matin (vendredi). Senny Mayulu n’était pas là non plus. Ils ne sont toutefois pas forfaits, on verra demain.»
Moins de travail pour le staff en cas de nouvelles retrouvailles avec Brest en Coupe de France : «Non, j’ai beaucoup de travail avant tous les matchs contre Brest, contre Monaco… C’est toujours dur de les affronter. Je préférerais éviter Brest lors du tirage au sort.»
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Monaco est un concurrent direct en Ligue 1, une équipe de très haut niveau.
Luis Enrique
Monaco : «C’est un match qui va sans doute ressembler aux deux derniers, à Monaco en fin d’année et à Doha. C’est un adversaire qui a beaucoup progressé sans ballon et en termes d’intensité défensive. Ils sont bien organisés, ils ne font pas de cadeau et occupent bien le terrain. Monaco a beaucoup de joueurs de qualité dans le cœur du jeu mais les joueurs de côté viennent souvent à l’intérieur aussi. Ils nous ont créé beaucoup de problèmes à tous les matchs, notamment les deux derniers. C’est un concurrent direct en Ligue 1, une équipe de très haut niveau. Ça s’est bien passé pour nous lors des derniers matchs. Normalement, on souffre beaucoup plus… Ce sera un match compliqué.»
Propos recueillis en conférence de presse