Dans une lettre, envoyée le 15 juillet dernier à Josep Borrell, le haut représentant des affaires étrangères de l’UE, huit pays européens ont demandé une révision de la stratégie de l’Union européenne face à la situation en Syrie. La missive, signée par l’Autriche, Chypre, la République tchèque, la Grèce, la Croatie, l’Italie, la Slovénie et la Slovaquie, rappelle que le conflit en Syrie dure depuis treize ans, « et cause des souffrances humaines sans précédent », conduisant à « la plus grande crise de migration au monde ».
De facto, le nombre de réfugiés syriens dans les pays proches de Damas, et en Europe, atteint des niveaux records. La requête de ces pays vise à accroître l’influence politique de l’UE, en améliorant l’efficacité de l’aide humanitaire, mais aussi en créant « les conditions d’un retour sûr, volontaire et sans danger pour ces exilés » d’une manière conforme aux normes du Haut-Commissariat des Nations unies…