«Ce n'est pas un refus d'obtempérer, c'est un crime» : à Nice, la France honore la mémoire du gendarme Éric Comyn
Le Figaro Nice
Les notes de la Garde républicaine ponctuées de violents coups de tonnerre ont accompagné le cercueil de l’adjudant-chef Éric Comyn, lundi après-midi, lors d’un hommage national poignant rendu à Nice, dans la caserne du groupement des Alpes-Maritimes. «On est dans un moment douloureux et on a l’impression que le ciel pleure avec nous», a réagi Marie-Laure Pezant, la porte-parole de la gendarmerie nationale, à l’issue d’une cérémonie tout d’un coup plongée dans l’obscurité, sous une pluie battante.
Une semaine après le brutal décès du gendarme Éric Comyn, 54 ans, percuté par un chauffard qui a refusé d’obtempérer, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a présidé cette cérémonie, en présence de nombreux élus locaux, des frères d’armes du militaire et de sa famille, son épouse Harmonie Comyn et ses deux enfants de 12 et 16 ans, dont ce devait être un simple jour de rentrée scolaire.
«Ange gardien des Français»
Leur père, «héros du quotidien, ange gardien des Français» dixit…