Deux mois après l’attaque du Hamas, cette guerre qui a tout changé en Israël: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

Correspondant à Jérusalem

C’est comme un tremblement de terre dont les Israéliens ne finissent pas de sentir les répliques. Deux mois après le 7 octobre, ils sont toujours sous le choc. Répété encore et encore, le bilan des victimes de l’attaque terroriste - 1200 morts, 240 otages - ne dit rien de la profondeur du traumatisme. Viols, tortures, familles décimées, enfances brisées: chaque jour apporte son lot de révélations sordides sur les exactions commises par des Palestiniens de Gaza contre des Israéliens.

La plaie est toujours à vif: dans ce petit pays, chacun connaît un mort, un otage, un soldat mobilisé sur le front. Il n’y a personne dont la vie n’ait été bouleversée par le 7 octobre. Stupéfaits par tant de violence, les Israéliens ne sont pourtant pas sonnés. Dans les jours qui ont suivi, la société a montré sa capacité à réagir. Partout, spontanément, les Israéliens se sont mobilisés avec une rapidité et une efficacité soulignant, en creux, la débâcle de l’État. Mais pour beaucoup…

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