De la «guerre des beignets» à celle des cabanes à huîtres, ces querelles touristiques qui jalonnent l’été

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En Charente-Maritime, cela fait des années que la «guerre des cabanes» opposait les restaurateurs aux conchyliculteurs, accusés de «concurrence déloyale». Clement Horvath - stock.adobe.com

RÉCIT - Une kyrielle d’arrêtés municipaux ou préfectoraux, parfois totalement loufoques, tentent de protéger les intérêts des commerçants locaux ou de réguler la fréquentation pour garantir aux visiteurs la meilleure expérience possible.

Des îles qui limitent leur accès aux plaisanciers, des marchands ambulants qui ne peuvent plus vendre des glaces sur la plage, des cabanes à huîtres qui doivent revoir leur menu… Pour protéger la nature, pour préserver la tranquillité et aussi parce que chacun veut sa part du gâteau touristique, de petites querelles ou d’obscures guéguerres picrocholines éclatent un peu partout en France, une fois l’été venu. Une kyrielle d’arrêtés municipaux ou préfectoraux, parfois loufoques, tentent de réguler la fréquentation et garantir aux visiteurs la meilleure expérience possible.

Pour la deuxième année consécutive, l’île de Bréhat, dans les Côtes-d’Armor, a instauré un seuil de fréquentation: 4700 visiteurs maximum par jour, entre le 14 juillet et le 25 août. Le quota avait été voté pour la première fois par le conseil municipal en 2023. L’expérience étant concluante, le dispositif a été reconduit, quasiment à l’identique. Entre 8h30 et 14h30, seuls 4700 visiteurs peuvent…

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