Cher(e)s gastronomes,
«C'est en septembre que l'on peut vivre pour de vrai», chantait Gilbert Bécaud dans les années 70. En été, c'est n'importe quoi ! / Les caravanes, le camping-gaz / Au grand soleil, la grande foire aux illusions.» Pas un tube de l’année, mais tout nous engage, en cette rentrée électrique, à suivre à la lettre les paroles de Monsieur 100.000 volts pour faire disjoncter la morosité. Le meilleur est à venir, au moins pour les septembristes, les retraités, les travailleurs indépendants, les couples sans enfants... 7 millions de Français, au bas mot, qui vont s’évader ce mois-ci le temps d'un week-end ou d'un séjour, à rebours du gros des vacanciers.
«C’est en septembre, quand l’été remet ses souliers, et que la plage est comme un ventre que personne n’a touché» qu’il faut se rendre à Collioure. Élu village préféré des Français dans l'émission de Stéphane Bern, la cité du fauvisme était infréquentable en août. Trop de monde partout. Les ruelles piétonnières…