«Après avoir reçu le courrier de résiliation, je ne dormais plus» : la colère des maires lâchés par leur assurance

Une situation kafkaïenne. Plus les villes sont confrontées au dérèglement climatique - désormais considéré comme le premier risque des assureurs en France -, plus elles doivent être assurées, et plus il est compliqué pour elles de l’être. De quoi faire trembler les maires : s’ils ne sont pas assurés, les dégâts provoqués par la sécheresse, les tempêtes, les éboulements, les submersions marines ou encore les crues des rivières seront à leur charge. Des réparations qui se chiffrent souvent à plusieurs millions d’euros.

Ainsi, depuis quelques années, les élus voient les assureurs déserter le marché des collectivités, notamment les deux principales compagnies qui tiennent le secteur, Smacl et Groupama. Un repli qui a connu un coup d’accélérateur au lendemain des émeutes qui avaient enflammé la France à l’été 2023, après la mort de Nahel, à Nanterre. En incendiant des mairies ou des locaux municipaux, les émeutiers ont fait grimper le montant des factures soumises aux assurances, qui ont…

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