Le Portugal dit stop aux violences obstétricales

Promulguée en avril, une loi protège les Portugaises des violences obstétricales. Ces pratiques injustifiées telles que la coupure des tissus vaginaux (épisiotomie), la pression sur l’utérus (manœuvre de Kristeller) pour accélérer l’accouchement ou l’utilisation abusive de forceps étaient particulièrement prégnantes dans ce pays. D’après une étude publiée dans The Lancet, une Portugaise sur cinq a subi une épisiotomie, alors que la moyenne européenne est de 10 %.

La loi 33/2025 reconnaît pour la première fois les traitements déshumanisants ou non consentis exercés contre les personnes enceintes. Le nouveau texte exige l’enregistrement de tous les actes médicaux ou infirmiers effectués pendant l’accouchement qui doivent être « dûment justifiés ». Les hôpitaux où les médecins ou les personnels médicaux ne respectent pas les recommandations, concernant notamment les épisiotomies, encourent des sanctions financières. Un article prévoit une sensibilisation aux violences obstétricales dans les programmes d’études des soignants.

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