Correspondant à Jérusalem
Cerné par des puissances plus ou moins hostiles, engagé dans la guerre la plus longue de son histoire, Israël est de plus en plus exposé au risque de l’isolement sur la scène internationale. Comme par un effet boule de neige, les signaux s’intensifient et se multiplient. Au point de semer la colère au sommet de l’État et de faire germer un sentiment d’incompréhension dans la société israélienne, où le soutien à la guerre reste sans faille.
C’est surtout de la part des alliés occidentaux que viennent les reproches. À commencer par l’indéfectible ami américain, dont la voix se fait de plus en plus sévère. Vendredi, le secrétaire d’État, Antony Blinken, doit être en Israël, dans le cadre d’une nouvelle tournée au Proche-Orient, la sixième depuis le début de la guerre. L’infatigable diplomate travaille toujours à un accord de cessez-le-feu et à la libération des 134 otages israéliens toujours aux mains du Hamas.
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