Samuel Fitoussi: «Une journée dans la tête d’une sociologue de gauche»

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Samuel Fitoussi Fabien Clairefond

CHRONIQUE - Chaque semaine, pour Le Figaro, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il imagine le quotidien d’une sociologue médiatique, entre cours sur la domination dans les natures mortes de Monet et croisade contre la récupération politique de - certains - faits divers.

10 heures. Je me rends à l’université de Nanterre, où je donne des cours de sociologie de l’art (je me spécialise dans l’analyse des systèmes de domination structurelle dans les natures mortes de Claude Monet). Je me dirige vers la salle de classe où je dois donner cours, mais aucun de mes étudiants ne se présente. Je me rappelle alors que je leur ai accordé deux semaines de vacances pour qu’ils se remettent de la nomination du catholique d’extrême droite Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur. La santé mentale est un enjeu majeur de notre époque. Je le prends très au sérieux.

12 heures. Je suis invitée sur le plateau de Franceinfo pour éclairer les Français sur les temps troublés que nous vivons. Je livre d’abord un décryptage de la situation au Proche-Orient : Israël bafoue l’aspiration du Hamas, du Hezbollah, des houthistes, et des mollahs iraniens à vivre en paix. Nous abordons ensuite le thème de la récupération d’un fait divers par l’extrême…

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