Pourquoi les équipementiers automobiles redoutent une hécatombe sociale

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Aujourd'hui, les volumes de production de l'industrie automobile en France (ici l'usine Stellantis de Sochaux) sont inférieurs de 30 % à ce qu'ils étaient avant le Covid et les effectifs ont diminué de 17 %. ARNAUD FINISTRE / AFP

L’inexorable baisse de la production en France fait craindre au nouveau président du syndicat professionnel une division par deux des effectifs dans les cinq ans à venir.

À leur tour de tirer le signal d’alarme. Les équipementiers automobiles français et les filiales des fournisseurs installés dans l’Hexagone peinent à imaginer un avenir meilleur. La production automobile, qui tournait autour de 2 millions de véhicules par an jusqu’en 2019, se traîne désormais à 1,5 million en France. Un niveau d’activité si bas que Jean-Louis Pech, le nouveau président de la Fiev - le syndicat patronal qui regroupe 300 sociétés et un chiffre d’affaires global de 16,4 milliards d’euros l’an passé - s’attend à une baisse dramatique des effectifs au cours des cinq prochaines années. « Si le niveau d’activité reste le même, il n’est pas exagéré de penser que le nombre d’emplois sera divisé par deux au cours des cinq prochaines années en France », a déclaré le dirigeant lors de sa première conférence de presse.

Chiffres à l’appui, la Fiev insiste sur l’évolution de la production automobile dans quatre pays ou régions depuis 2005 : la France…

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